Les autres logiques d'organisation de l'espace mondial.

Publié le par C

Les autres logiques d'organisation de l'espace mondial

(voir dans votre livre Belin 2008 p 46 à 75 pour compléter)

Une aire de civilisation est une entité géographique pouvant pouvant être considérée comme un espace culturel fondé sur un ensemble de caractères matériels, moraux, religieux, linguistiques, artistiques et sociaux communs à une société ou à un groupe de sociétés.
Une civilisation c'est l'ensemble des traits communs qui caractérisent une population.

 

Les aires de civilisation sont particulièrement difficiles à cerner:
- La notion est difficile à appréhender.
- Une diversité de classements est possible.
- L'aire de civilisation est un produit de l'histoire. C'est un objet dynamique.
- Les aires peuvent être plus vastes que leur foyer originel.
- Elles ont  des frontières mouvantes.
-- Elles peuvent se développer en des lieux discontinus.

(voir doc 2 p 52: Les difficultés de la cartographie des phénomènes culturels et religieux.)


La remise en cause actuelle  du concept de civilisation a plusieurs facteurs explicatifs: (voir manuel de géographie p 60)
- effondrement du monde communiste soviétique.
- victoire du monde libéral capitaliste. (du moins jusqu'en 2008...)
- le retour du "religieux"
+ Samuel Huntington "le choc des civilisations" 11/09/2001




Le dessous des cartes 10-2007  "du choc à l'alliance ?"
"le choc des civilisations" un classement discutable.

Qui était  Samuel Philips Huntington ?

Quelle est sa théorie ?
Ce point de vue est-il crédible ?




Mondialisation: homogénéisation ou différenciation ?
Un seul monde "Le village planétaire" / des mondes ?

1: Des aspects économiques:  Vers un monde de plus en plus libéral ?
Un modèle civilisationnel unique semble aujourd'hui s'imposer: fait d'urbanisation (avec la multiplication des CBD et des projets urbains), du culte de la croissance économique, d'accumulation capitaliste et de consommation.. Une uniformisation libérale est-elle en cours ?


A l'aide de cet article de presse
Quelles sont les logiques d'organisation du monde de l'entreprise ?
Quels sont les dogmes ? (Les croyances).
Comment sont-ils remis en cause ?


Enquête Cadres : la comédie du bonheur LE MONDE | 17.09.08 |

Le cadre est un homme heureux. Forcément heureux. C'est un privilégié, l'enfant gâté de l'entreprise. Il a un travail valorisant, dont il peut facilement changer puisqu'il risque moins le chômage que les autres salariés. Il a une bonne feuille de paye, négociée en kilo-euros annuels. Il a une place de parking, un abonnement à la salle de gymnastique et, dans l'espace détente, un canapé moelleux et une télévision branchée sur Roland-Garros. Les plus choyés ont un "concierge", factotum qui veille à résoudre le moindre souci matériel, du pressing à la baby-sitter. De quoi se plaindraient-ils quand les ouvriers, les caissières, les opératrices de centres d'appels et autres smicards se voient minuter jusqu'à leur pause aux toilettes ? Ce serait indécent. Et mal vu. Alors mieux vaut clamer son enthousiasme et sa joie de vivre, au bureau, à la ville et sur son profil Facebook.

Alexandre des Isnards et Thomas Zuber connaissent bien cette "dictature du bonheur". Tous deux diplômés de Sciences Po, ils travaillent comme consultants, l'un dans une agence de communication spécialisée dans l'Internet, l'autre dans les systèmes d'information liés aux ressources humaines. Des métiers neufs, socialement clinquants, dans des entreprises qui ne connaissent pas la crise. A 34 et 35 ans, les deux cadres ont déjà baroudé dans la nouvelle économie. Ils en connaissent les codes, ont eux-mêmes joué la comédie, pratiqué la "positive attitude", par mimétisme, fayotage et instinct de survie.
Tout aurait été pour le mieux, la carrière prédessinée, n'eussent été ces courriels de démission qui tombaient de plus en plus régulièrement sur la messagerie générale. Des textes d'une violence inouïe, écrits par des cadres quittant la boîte du jour au lendemain, sans même les trois cacahuètes d'un pot de départ. "Le pire, c'est qu'il n'y avait aucune réaction de la part de la direction, comme si cela n'avait finalement aucune importance, n'existait pas", raconte Alexandre des Isnards.
Les deux hommes, qui se sont liés d'amitié lors d'un voyage au Chili, ont décidé de recueillir les témoignages anonymes d'autres jeunes cadres, à tout hasard. "Ça a été l'avalanche", assure Thomas Zuber. Deux ans après, en est sorti un livre, L'open space m'a tuer (Hachette Littérature, 212 p., 16,50 €). Dans une succession de saynètes, jouées dans le décor d'un plateau semé d'hommes et d'ordinateurs, les auteurs y décrivent l'envers du meilleur des mondes : la fausse convivialité qui enrobe des rapports humains impitoyables, l'apparente décontraction qui masque le stress.
Les nouveaux métiers dans la finance, l'Internet, la communication, le "consulting" ont amplifié ce mode d'organisation, de management humain. L'open space, ce bureau ouvert, devient finalement un lieu d'enfermement qu'on n'ose quitter sous peine d'être déconsidéré. Le jeune cadre devient alors un "no life" (sans vie sociale, hors d'un écran). Il est sans cesse "en mode projet", c'est-à-dire débordé par son travail, une "propale" (proposition commerciale) à "implémenter" (mettre en oeuvre). Et ce jusqu'au "burn out", la consomption du corps et de l'esprit.
Sciemment, les deux auteurs ont repris jusqu'à la nausée le jargon anglicisant, le "wording", qui emballe cette nouvelle forme de stakhanovisme importée de la Silicon Valley. Mais qui survit à cette débauche de franglais et de courriels patoisant envoyés par le "n + 1" (le supérieur hiérarchique immédiat) saisit les ressorts de ce lent broiement de l'être.

Cette rentrée éditoriale est marquée par d'autres livres sur le sujet comme Extension du domaine de la manipulation, de Michela Marzano (Grasset). Et c'est ainsi à chaque rentrée depuis quelques années, tant le sujet est brûlant.
Ces livres décrivent un monde impitoyable que connaît parfaitement le docteur Bernard Salengro, 61 ans. Ce médecin du travail a vu monter ce qu'on appelait pudiquement, au milieu des années 1970, le "malaise des cadres". "Moi, je venais du milieu du bâtiment, raconte-t-il. C'était un milieu dur mais où jouaient les solidarités, l'esprit d'équipe, le sentiment du travail accompli. Il n'y avait pas de suicide. Je ne comprenais pas de quoi se plaignaient ces gars sapés comme des milords, les pieds dans la moquette épaisse, avec le siège inclinable, le chaud et le froid comme ils voulaient. Mais, en les écoutant, je sentais monter une souffrance psychique, un besoin d'écoute."
Membre de la Confédération générale des cadres, le médecin décide au milieu des années 1990 de lancer dans la revue du syndicat un appel à témoignages. "C'était juste deux lignes. Nous avons reçu en retour quinze sacs postaux. Un sondage que nous avons commandé à la Sofres a confirmé l'ampleur du phénomène. Plus de la moitié des cadres étaient concernés par le stress." L'expert a vu les indicateurs s'emballer, le mal-être virer à la souffrance mentale, mais aussi physique, soignée à grands coups de médicaments.
Devenu secrétaire national de la CFE-CGC, le docteur Salengro a fait de cette épidémie son combat syndical. Il a écrit deux ouvrages sur le sujet (Le Stress des cadres et Le Management par la manipulation mentale, L'Harmattan 2005 et 2006). "Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, le stress est la première maladie professionnelle avec les troubles musculo-squelettiques", assure-t-il. Et n'allez pas lui vanter ces start-up qui se veulent des secondes familles. "Ce n'est pas parce que vous avez le droit de monter votre vélo au bureau que c'est plus détendu. C'est un piège à cons."

François Dupuy, enseignant à l'Institut européen d'administration des affaires (Insead) et auteur de La Fatigue des élites (Seuil 2005), constate également ce marché de dupes et un dévoiement du sens des mots. "On utilise aujourd'hui un vocabulaire positif. On parle de structure projet, de "transversalité", de coopération. Mais ces jolies notions cachent des situations de dépendance très dures. Même l'open space n'est que la structuration dans un lieu de cette dépendance." Benoît Hopquin


Voir également, le long métrage
"Violence des échanges en milieu tempéré"



...de Jean-Marc MONTOUT (2004) Un film pertinent sur le monde du travail à l'heure de la globalisation.



Le Développement économique est très inégal &-((

 

p 50 et 51 de votre manuel de géographie:
A l'aide cinq documents, répondez à la problématique du cours.
- Les plus de 60 ans dans le monde (2005)
- Les victimes des catastrophes naturelles (1974-2003)
risques / catastrophes
- Population et développement dans le monde (2005) IDH
- Espérance de vie à la naissance (2004)


Voir également le monde en anamorphose...


Peut-on continuer dans cette voie. Certains s'interrogent et proposent de nouveaux concepts: par exemple Le "Développement durable": un thème à la mode...Une nouvelle réligion ?

Un peu comme le "commerce équitable" ? (Voir votre manuel p 58 doc 2).


Doc 4 p 49: ou étaient vos parents en avril-mai 1986 ? ou étiez vous en 2003 ?

en tout cas au cinéma, l'écologie fait de bons scénarios catastrophe

Calculez votre empreinte écologique.
Que pouvez vous en déduire ?
Que se passe t'il, si "tout le monde" faisait comme nous !!

 

 

Le "dessous des cartes": Le réchauffement* climatique. L'histoire par les glaces 10/2003 . *Les géographes parlent plutôt de dérèglement climatique.

Attention "ça jette un froid". L'émission montre le lien entre la Révolution industrielle et les modifications de l'athmosphère.  Quels sont les enjeux ?

 


L'Arctique: objet de convoitise des Etats.

Pourquoi l'Arctique est-il devenu un enjeu international majeur ?

Quelles sont les conséquences du dérèglement climatique en Arctique ?


Pourquoi les Etats s'intéressent-ils à l'Arctique ?




Présentez le document: "Dans le smog indien".Expliquez le phénomème (Le smog). Quelles sont les conséquences économiques, sociales, culturelles ?

 

Dans le smog indien:

Depuis une semaine, les Etats du nord et de l'est de l'Inde, le Pendjab, le Jammu-et-Cachemire, mais aussi L'Uttar Pradesh et le Bihar et jusqu'à la capitale,New Delhi, sont touchés par une vague de froid et de brouillard qui a paralysé la circulation terrestre et aérienne. A New Delhi, de nombreux vols ont été annulés, les avions ne décollant pas lorsque la visibilité est inférieure à 150 mètres. Comme sur notre photo, prise dans la ville de Jammu le 2 janvier, la visibilité ne dépasse pas 50 mètres par endroits. Situé à l'extrême nord de l'Inde, l'Etat du Jammu-et-Cachemire a connu, ce week-end, des températures inférieuresde 1 à 6 degrés à la normale saisonnière. Les thermomètres affichaient 3 °Cà4 °C, une vague de froid qui a provoqué la mort d'au moins 55 personnes.L'absence de vent empêche la dispersion des particules polluantes, issues notamment des gaz d'échappement. C'estcette pollution, conjuguée au froid, qui provoque la formation du « smog ». Ce brouillard est lé premier de cette, ampleur constaté cet hiver en Inde. Mais le pays pâtit de ce phénomène de manière récurrente, en particulier à New Delhi, et ce malgré les mesures prises depuis l'an 2000 par la municipalité pour réduire la pollution due au trafic routier.» JULiE BIENVENU- PHOTO CHANNI ANAND/AP




Par ailleurs, les problèmes environnementaux ignorent les frontières.

 

Ou va t'on ?

"Croissance, énergie et facteurs de risques": un Dessous des cartes diffusé en janvier 2009 tente de donner des réponses. Un peu de prospective pour 2030. "De quoi sera fait notre avenir, en particulier sur les questions de croissance, quelles sources d'énergie seront utilisées d'ici 2030 ?  L'augmentation des prix du pétrole et du gaz, les changements climatiques déjà amorcés, conduisent à s'interroger sur les modèles de développement économique pour les décennies à venir. Or, vous allez sans doute être surpris par certaines de ces prévisions".

Mais un "autre monde" est-il possible ?

La Galaxie altermondialiste (Le Monde du 27 janvier 2002).
Définir l'altermondialisme (Voir manuel p 60)
Mouvement social et politique composé d'acteurs très divers rassemblés autour de la critique des "logiques économiques de la mondialisation néolibérale" et partisans d'un développement humain fondé sur la prise en compte de la qualité de l'environnement.

Qu'elles sont les éléments qui rassemblent ces mouvements ?
Quels sont les facteurs qui les divisent ?



Bilan:  Répondez à la problèmatique.




2: Des aspects culturels: l'américanisation du monde ?


"Persépolis" (le film) d'après l'oeuvre originale (BD) de Marjane SATRAPI.
Ou se déroule l'action ? Quelles influences subit ce pays ?

Différentes cultures, langues, religions, sport...
Replis et conflits identitaires, cultures et réligions...
*

1: Le "retour du religieux":

 

Le "Dessous des cartes": la carte des religions dans le monde(1/2) ( 4/2000)

Quelles sont les principales religions du monde dans leur ordre d'apparition ?
Indiquez leur foyer d'origine et quelques foyers actuels.
Indiquez plusieurs "branches" des religions monothéïstes ?
Définissez le prosélytisme.
Donnez des exemples de changements de la géographie des religions ?
(Attention aux données chiffrées, forcément imprécises. De plus l'émission date de l'an 2000).

 

Voir également: "Le Dessous des cartes "des cartes trop simples: l'exemple de l'Islam (03/2002)

Permanence, voire résurgence de la dimension religieuse et ceci dans des formes diverses: adhésion, pratique, indifférence, hostilité..
Le communautarisme.


2: Une langue, des langues:
Le chinois..
L'anglais.. forme appauvrie (Global english) -
Le modèle culturel anglo-saxon domine t-il le monde ?
(Hollywood / Bollywood). Ce n'est pas si simple.
Langue espagnole
.

 

Voir le Monde2 du 21 novembre 2009: "Ces langues qui meurent"

3: Musique mondiale, les musiques du monde

La diffusion musicale est servie par la technique (CD, ficheirs MP3, internet) avec des échanges de fichiers "peer to peer". Deux courants traversent le domaine musical, l'uniformisation de la consommation, la vitalité de la création. Une pratique et une consommation musicale mondiale.. - pour la musique classique - pour les musiques contemporaines: aire de création anglo-saxonne.. blues, gospel, jazz, reggae

Le Dessous des cartes de la musique (01/2007)

Pourquoi les musiques sont-elles des révélateurs géographiques, sociaux et politiques ? Localisez sur une carte les lieux cités dans cette émission.
Définissez la Diaspora. Montrez que la musique est identitaire et le résultat d'un métissage.


Petit détour chez les Palawans aux Philippines (les"hommes des rochers"), puis les Papous en Indonésie, les Mayas au Mexique, les Dinkas au Soudan, Les kanaks ...en France.



Acculturation = ensemble  des changements culturels résultants de contact directs et continus entre deux cultures différentes.
=> la possibilité d'un enrichissement culturel mutuel.
Acculturation
<- Colonisation
<- mouvements migratoires, diaspora
<- médias


Dans quel pays ces scènes ont-elles eté tournées ?
Montrez l'influence de la culture anglo-saxone.
Indiquez quelques traits caractéristiques de ce pays.



4: Sport et manifestations sportives, une dimension désormais mondiale

 par exemple avec les JO tous les 4 ans (Pékin 2008)

Le sport est un phénomène de masse qui recouvre 3 réalités complémentaires
- une pratique désintéressée, sans souci de compétition et visant à un état de bien-être..
 - une pratique tournée vers la performance individuelle ou collective
- un spectacle relayé par les médias nationaux ou mondiaux foot ex disciplines olympique pb dévoiement de l'esprit sportif (nationalisme, sélection, dopage..)
+ attachement à des aires culturelles: le base-ball et le football nord américain, le cricket, les sumos japonais.

 Un monde interdépendant et de plus en plus complexe ?

C'est l'effet papillon...


!-)

"Le chemin du Postcapitalisme" (?) Voir l'analyse d'Hervé kempf dans "le Monde" du jeudi 15 janvier 2009 p 2 et surtout la conclusion de l'article.

Publié dans Géographie

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